La Famille Gravenor (1752-1754), tableau de Thomas Gainsborough, représente la bourgeoisie anglaise montante dans un cadre naturel, qui reflète les goûts de l’époque pour la campagne, d’autant plus appréciée qu’elle est menacée par l’industrialisation du pays.
Gravenor, pharmacien enrichi, s’est lancé dans la politique, il s’agit donc de montrer son importance nouvelle, qui apparaît dans la dignité des attitudes ou l’élégance des tenues portées par son épouse et ses filles. Il est représenté avec sa famille, ce qui rappelle les valeurs de la bourgeoisie.
Le Fils ingrat et Le fils puni de Jean-Baptiste Greuze (1778)
Le Fils ingrat et Le fils puni de Jean-Baptiste Greuze (1778) constituent un diptyque intitulé La Malédiction paternelle, aujourd’hui exposé au Louvre. Greuze s’inspire de la parabole biblique du « Fils prodigue ». Ce diptyque est représentatif de la peinture morale de Greuze.
Le Fils ingrat représente une scène familiale : un fils qui s’apprête à quitter la maison est maudit et renié par son père. Le Fils puni fait suite à ce premier tableau : le fis revient à la maison et découvre avec douleur que son père est sur son lit de mort et qu’il est trop tard pour renouer les liens rompus.
La Création de l’homme, Michel-Ange, 1508-1512
De 1508 à 1512, Michel-Ange se consacre au plafond de la Chapelle sixtine du Vatican, que le Pape lui a commandé. Pour ce plafond, il crée une fresque monumentale, représentant des scènes et des personnages de l’Ancien Testament.
La Création de l’homme fait partie des fresques centrales consacrées à la création du monde par Dieu, la « Genèse ». Cette représentation de la création d’Adam est la partie la plus célèbre du plafond. Elle montre Dieu tendant la main à Adam et lui communiquant la vie par le contact des doigts.
Saturne dévorant un de ses enfants, Francisco Goya, 1820-1823
Saturne dévorant un de ses enfants est un tableau de Francisco Goya peint entre 1820 et 1823. Ce tableau représente le dieu romain Saturne (Cronos pour les Grecs) en train de dévorer un des ses enfants. La bouche grande ouverte et les yeux exorbités, le dieu-monstre s’apprête à dévorer un corps déjà en partie déchiqueté et ensanglanté. Pour le mythe lire plus ici.
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