jeudi 23 avril 2009

Chemins détournés et parcours initiatiques

En voilà une belle illustration !


Maître des Cassoni Campana, Thésée et le Minotaure (entre 1510 et 1520)


Bibliothèque numérique

Ça vaut le détour…

www.wdl.org/fr

Merci Vincent et Daden pour le lien!!!

Rue des Boutiques obscures, Patrick MODIANO

L’auteur :
Patrick Modiano naît à Boulogne-Billancourt le 30 juillet 1945 d’une mère actrice et un père juif aux activités obscures. Livré à lui-même toute son enfance, il subit deux traumatismes familiaux majeurs : la disparition brutale de son jeune frère Rudy en 1957 et la révélation tardive de sa judaïté par son père.

L’œuvre :
Le narrateur, un certain Guy Roland, employé dans une agence de détectives privés part sur les traces d’un inconnu disparu. On comprend rapidement que c’est en réalité lui-même qu’il recherche après des années d’amnésie. Son enquête le conduit sur les traces d’un passé douloureux durant la période de l’Occupation.

Le thème :
« Je ne suis rien », la première phrase du roman de Modiano, en fournit aussi la clé. Le lecteur est en effet convié à suivre l’itinéraire sinueux d’un homme qui ignore sa véritable identité et part à la recherche de son passé.

Comédies et tragédies mettant en jeu les détours du langage.

Molière, Le Misanthrope ­- repose sur la figure d’Alceste qui hait les hommes.
Les Femmes savantes- est une comédie de mœurs sur la place des femmes dans la société.

Racine, Phèdre­- présente la passion funeste de l’héroïne pour son beau-fils.

Marivaux, Le jeu de l’amour et du hasard- s’appuie sur le travestissement pour séduire.

Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac- raconte les amours impossibles du héros.

Tous les personnages se cachent derrière des apparences ou des discours. Ils utilisent le détour pour oser parler de leurs sentiments. Pour le théâtre classique, la bienséance fait qu’il est presque impossible pour les héros d’avouer une passion, mal perçue à l’époque.

mercredi 22 avril 2009

Génération(s)

Le nouveau thème au programme 2010:

GENERATION(S)
Ce thème accompagnera celui du "détour". Cela ne veut pas pour autant dire que la synthèse de 2009 sera sur le thème "Faire voir"!!! N'oubliez pas de continuer d'étoffer vos lectures sur le thème "Le détour".
Avis au BTS 1
Si vous avez des idées concernant ce thème, listez-les!!!

mardi 21 avril 2009

Quelques mots-clés pour le thème “Le détour”.

LE DETOUR ET LE VOYAGE.
- Déplacement ; cheminement ; errance ; tours et détours ; labyrinthe

LE DETOUR ET LE LANGAGE QUOTIDIEN.
- Aller droit au but/ en cours de route/ tous les chemins mènent à Rome ;
- Ecole buissonnière/ par monts et vaux/ itinéraire bis/ vaut le détour

LE DETOUR ET LE TEMPS
- Rapidité/ gain de temps/ vitesse ;
- Rapidité/ vitesse/ lenteur ;
- Gain de temps/ perte de temps/ rythme

LE DETOUR ET LA PENSEE
- Recherche/ cheminement ;
- Expérience/ analogie/ détour théorique ;
- Rigueur/ rectitude

LE DETOUR ET LE DISCOURS
- Ellipses/ métaphores/ périphrases ;
- Codes sociaux/ langage de diplomate ;
- Digression/ non-dits/ langage de séduction

LE DETOUR ET L’ACTION
- Technologies de l’information et de la communication ;
- Stratégie/ jeux de stratégie ;
- Orientation et négociation

LE DETOUR ET LA REFLEXION PHILOSOPHIQUE
- Aléas/ hasard/ imprévu ;
- Déterminisme/ programmation/ prédestination
- Liberté.

L'erreur, un outil pour enseigner, Jean-Pierre ASTOLFI

« Apprendre, c’est toujours prendre le risque de se tromper. »


L’auteur est un spécialiste de la didactique des sciences. Il enseigne les sciences de l’éducation à l’Université de Rouen.

Cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui réfléchissent aux questions éducatives, enseignants, parents, responsables… Il fait le point sur les travaux de psychologues et de pédagogues en proposant des cas concrets en physique, en mathématiques, en biologie, en français, etc.

Dans la vie quotidienne, l’erreur est courante et fournit d’habitude l’occasion de se dépasser soi-même. Mais à l’école, elle est source d’angoisses et de déceptions. En la considérant différemment, les enseignants pourraient l’utiliser pour faire progresser les élèves.

Contrairement à une idée répandue, l’apprentissage ne se fait pas de manière linéaire, sans retour en arrière ni détour. Or, les erreurs que les élèves commettent sont trop souvent vécues par les enseignants comme une mise en échec de leur pédagogie. Pour mieux les traiter, il faudrait leur conférer un statut positif : elles sont les symptômes des obstacles auxquels la pensée des élèves est affrontée : elles ont donc un sens qu’il faut découvrir.

mardi 7 avril 2009

Serendipité

La sérendipité — de l'anglais « serendipity » — est un néologisme forgé en anglais par Horace Walpole en 1754 pour signifier des « découvertes inattendues ». Walpole renvoyait au conte persan intitulé Les Trois Princes de Serendip, où le héros, tel un chasseur, utilisait des indices pour décrire des animaux qu'il n'avait pas vu. Il y a donc, dès l'origine, une ambiguïté dans le terme de « sérendipité » : s'agit-il simplement d'un synonyme du hasard, pour décrire des coïncidences inattendues permettant des découvertes? ou bien s'agit-il d'une forme d'intuition ou de connaissance? Le terme « zadigacité », en référence au Zadig (1747) de Voltaire, serait synonyme.

Pour plus d'infos, cliquez ici:

http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9rendipit%C3%A9

Tours et détours de la vilaine fille- Mario Vargas Llosa

Voilà un livre intéressant!

Résumé:
Que de tours et de malices chez cette 'vilaine fille', toujours et tant aimée par son ami Ricardo, le 'bon garçon'. Ils se rencontrent pour la première fois au début des années cinquante, en pleine adolescence, dans l'un des quartiers les plus huppés de Lima, Miraflores. Joyeux, inconscients, ils font partie d'une jeunesse dorée qui se passionne pour les rythmes du mambo et ne connaît d'autre souci que les chagrins d'amour. Rien ne laissait alors deviner que celle qu'on appelait à Miraflores 'la petite Chilienne' allait devenir, quelques années plus tard, une farouche guérillera dans la Cuba de Castro, puis l'épouse d'un diplomate dans le Paris des existentialistes, ou encore une richissime aristocrate dans le swinging London. D'une époque, d'un pays à l'autre, Ricardo la suit et la poursuit, comme le plus obscur objet de son désir. Et chaque fois, il ne la retrouve que pour la perdre. Et, bien entendu, ne la perd que pour mieux la rechercher. Il n'est jamais facile d'écrire l'histoire d'une obsession. Mais la difficulté est encore plus grande quand il s'agit d'une obsession amoureuse et quand l'histoire que l'on raconte est celle d'une passion.