mercredi 17 novembre 2010

Thé à la menthe ou t’es citron? de Patrick Hautdecoeur (Théâtre de boulevard)

Courant 2010, le succès de la pièce Thé à la menthe ou t’es citron de Patrick Haudecœur, pièce nominee aux Molière en 2010, atteste de la bonne santé du théâtre de boulevard dans le paysage français contemporain. On y voit une pièce en train de se monter : l’histoire est médiocre, rien n’est prêt, les comédiens ne connaissent pas leur texte, la première approche, c’est le ratage assuré…



Humour, chanson et musique.

Il existe un lien étroit entre humour, musique et chansons. Les dieux de la mythologie grecque le signalent clairement : Comus, dieu des festins et du libertinage ainsi que Momus, dieu des moqueries associent  fête, joie et bonne humeur. Nos sociétés contemporaines ne sont guère différentes. Quand nous sommes gais, nous rions et chantons volontiers…et comme pour les dieux antiques, l’alcool est de la partie, le plus souvent. La chanson permet d’aborder toutes les modalités de l’humour. Du clin d’œil discret et allusif aux énormités en passant par la chanson paillarde ou encore les délices du pastiche, les chanteurs et paroliers ont souvent recours à l’humour dans leurs textes. Qu’il s’agisse de jouer sur les mots, de mettre en scène des situations comiques, de se « mettre en boîte » ou encore de chanter sa gaîté et sa joie de vivre, l’humour inspire encore et toujours les auteurs et leurs interprètes.


mercredi 10 novembre 2010

Docteur « Patch » Adams.

L’expérience du docteur « Patch » Adams reflète bien cette croyance populaire dans les vertus thérapeutiques du rire. Ce médecin hospitalier prit pleinement conscience de l’intérêt de recourir au rire dans la relation de soin avec les enfants. Son histoire, mise en scène dans un film[1] interprété par Robin Williams, montre plus largement la nécessité d’instaurer une relation humaine et confiante entre médecins et patients.


[1] Docteur Patch, Tom Shadyac, 1998.



jeudi 14 octobre 2010

Les conditions sont-elles réunies... pour une révolte?


http://www.liberation.fr/societe/01012296263-plusieurs-milliers-de-lyceens-dans-la-rue-ce-jeudi

Plusieurs milliers de lycéens dans la rue ce jeudi (Titre de LIBÉRATION)


La mobilisation des lycéens contre la réforme des retraites ne faiblit pas, le mouvement se propage même, selon l'un des responsables de l'Unef, la première organisation étudiante.
Entre 342 et 500 lycées, selon les sources, étaient «perturbés» parfois«bloqués» ce matin, avec en marge des rassemblements, plusieurs incidents comme à Saint-Denis et à Montreuil.
Des échauffourées se sont produites devant les lycées Paul-Eluard àSaint-Denis et Jean-Jaurès à Montreuil où un jeune de 16 ans a été«légèrement blessé au visage par un tir de flashball intervenu suite aux jets de projectile contre les forces de l'ordre», selon la préfecture. L'adolescent a été évacué à l'hôpital André-Grégoire de Montreuil. Plus d'infos ici.
A Lyon, une dizaine de lycéens ont été interpellés à la  suite de dégradations sur des abri-bus et des véhicules. D'après la préfecture, les jeunes gens se déplaçaient dans les rues de Lyon, «en groupes mobiles» et «difficiles à comptabiliser». A la mi-journée, un rassemblement place Sathonay, dans le 1er arrondissement, était en passe d'être dispersé par la police.

Des manifs un peu partout

Les lycéens ont par ailleurs manifesté en masse ce matin dans plusieurs villes de l'hexagone. Comme à Orléans, où ils étaient près de 2.000 dans les rues. A voir: la vidéo de notre correspondant sur LibéOrléans.
La mobilisation des lycéens gagne également du terrain dans le sud-est, notamment à Montpellier où près 1.500 lycéens (selon la police) ont défilé dans les rues, provoquant des perturbations du trafic routier. A Marseille aussi, des manifestations de lycéens se sont déroulées, par petits groupes de plusieurs dizaines d'élèves, en différents endroits de la ville.
En Languedoc-Roussillon, 56 lycées généraux ou professionnels étaient perturbés, dont 13 entièrement bloqués, selon le rectorat, qui a précisé que cinq collèges de l'Hérault étaient également perturbés.
Des manifestations étaient prévues dans l’après-midi, notamment à Lille et à Paris devant le siège du Medef.
De son côté, la FCPE, la première fédération de parents d'élèves, appelle dans un communiqué «les parents qui le peuvent» à «encadrer les cortèges lycéens dans les manifestations», afin d'éviter «d'éventuels affrontements avec les forces de l'ordre ou des casseurs».
Cela étant dit, la FCPE «ne peut accepter que le mouvement social en cours soit prétexte pour le gouvernement à une nouvelle stigmatisation des jeunes et de leurs parents prétendument "irresponsables"». «La démocratie s'apprend aussi à l'Ecole. Les établissements scolaires doivent faire respecter les droits d'expression et de réunion des lycéens, notamment en permettant la tenue des assemblées générales», a ajouté la FCPE.

mardi 5 octobre 2010

Une langue inconnue découverte en Inde

 Des linguistes ont identifié une langue, le koro, dans une région reculée du nord-est de l'Inde, qui était totalement inconnue de la science jusqu'alors, selon leur recherche, révélée mardi 5 octobre.
Cette langue, non écrite, est en danger d'extinction, puisque parlée par seulement huit cents personnes environ, dont peu ayant moins de 20 ans. Le koro appartient à la famille linguistique tibéto-birmane, qui regroupe environ quatre cents langues et dialectes, dont le tibétain et le birman.

Lire l'article ici

lundi 4 octobre 2010

mardi 28 septembre 2010

Mes chères études (film)

LE DINER DE CONS


LE DINER DE CONS
envoyé par Pihouu. - Court métrage, documentaire et bande annonce.

Articles

Quelques articles parus dans la revue Sciences Humaines sur différentes problématiques pour le thème "Génération(s)"

1- Nouvel an dans la chambre... Naissance en septembre

2- Solidarités: c'était mieux avant?

3- L'ère du bébé programmé

À débat idiot, réponse idiote!



C'est la philosophie Luz dans le grand débat national sur la burqa.
Un bourqalembour par jour sur le site,
une burqa spéciale par semaine dans Charlie Hebdo

EXPOSÉS- BTS I

Quelques liens pour les exposés:

1-    Sport:
2 -    L’alimentation (conférences):
3-    La pauvreté
     4-    La jeunesse
     5-    Le graffiti
     6- Le commerce
     8- La mode (l’évolution des critères de beauté)
    10- Le rap
    11- La chasse
    12- L'univers virtuel
    13- Hollywood
    14- L'Environnement
   15- Madagascar
   16- Le Liban





lundi 27 septembre 2010

L'évolution des critères de la beauté.

Pour celles qui font l'exposé sur ce sujet:

Cliquez sur : http://tpe-le-culte-du-corps.over-blog.org/article-olol-45703280.html

vendredi 10 septembre 2010

A consulter!!!





Gargantua, François RABELAIS (1534)

« Il vaut mieux écrire du rire que des larmes, parce que rire est le propre de l’homme. » Rabelais, Gargantua, épigraphe.

Rabelais avait publié Pantagruel en 1532. Devant le succès de ce premier roman, il décide de reprendre ses personnages de géants, mais non pas pour écrire une suite : Rabelais choisit au contraire de raconter l’histoire du père de Pantagruel, Gargantua (personnage qu’il emprunte à une légende populaire).

Le roman suit l’évolution du personnage de Gargantua, géant aux appétits dignes de sa taille. Le comique rabelaisien emprunte très largement aux traditions du carnaval et de la farce. A la manière des tableaux de Brueghel qui lui sont quasiment contemporains, le roman Gargantua propose une vision exagérée et parodique du monde. 

Le choix des personnages de géants en atteste : le géant incarne les appétits excessifs de l’homme, souligne ses outrances et sa démesure.

dimanche 5 septembre 2010

La Philosophie et le Rire.





Nietzsche nous dit, à la fin de Par delà le bien et le mal : « J’irais jusqu’à risquer un classement des philosophes suivant le rang de leur rire. » Nietzsche a une violente aversion pour les philosophes qui, comme il le dit, « ont cherché à donner mauvaise réputation au rire ». Et il juge Thomas Hobbes singulièrement coupable de ce crime, ajoutant qu’on ne saurait attendre d’un Anglais autre chose que l’attitude puritaine de Hobbes. Or il se trouve que l’accusation de Nietzsche repose sur une citation mal interprétée de ce que dit Hobbes sur le rire en philosophie. Cependant, Nietzsche avait sans doute raison de souligner que Hobbes (d’accord en cela avec la plupart des penseurs importants de son époque) considérait comme évident que le rire est un sujet auquel les philosophes doivent s’intéresser sérieusement.


Lire plus par ici...

lundi 30 août 2010

Blondes, blondes, blondes...

Pourquoi autant de blagues sur les blondes?






jeudi 19 août 2010

BABIES...

Découvrez la bande annonce officielle du film Bébés (babies) d'Alain Chabat.

Une année dans la vie de quatre bébés. Du jour de leur naissance à leurs premiers pas. Suivre quatre bébés dans quatre pays différents (Namibie, Mongolie, Japon, Etats-Unis), simultanément, jour après jour, les voir grandir, se développer et découvrir le monde qui les entoure.


jeudi 22 juillet 2010

"Relooking"

Nouvelle rentrée…nouvelle tête !!!
J’ai « relooké » le blog pour lui donner un « style jeunzz »
Qu’en dites-vous ?

Promo 2008-2010

Un grand bravo à tous mes étudiants! Les résultats pour l’épreuve de Culture générale et expression sont excellents. Vos efforts ont été récompensés !!! J’ai une pensée spéciale pour ceux qui ont brillé avec des 15, 16 et…17 !!!
Daniella.

mardi 15 juin 2010

Les problématiques de l’engendrement

Jusqu’où peut-on aller pour “générer”?
Deux vidéos très intéressantes.






dimanche 6 juin 2010

La science du rire.

S'esclaffer, se poiler, se marrer, glousser, se désopiler, rigoler, ricaner... Si les synonymes du rire sont nombreux, c'est peut-être parce qu'ils reflètent la complexité d'un phénomène qui met en jeu les fonctions musculaires, respiratoires, nerveuses et aussi psychiques de l'individu.



 Un entretien avec Robert Provine ( Le Rire, sa vie, son œuvre : le plus humain des comportements expliqué par la science), intitulé « La science du rire » sur http://www.mondeo.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=60&Itemid=41&ed=12


Deux autres articles très intéressants dans le même dossier :


dimanche 23 mai 2010

A voir absolument!

J’ai ajouté des liens vers des conférences vraiment intéressantes sur le thème de la famille : dans la barre de droite sous le titre « Génération(s) ».

Session 2010

SYNTHÈSE : PROPOSITION DE CORRIGÉ (PLAN)
sur le site MAGISTER

Parenté, familles, interdits sexuels

 

Pourquoi les Français ont besoin de rire...


Après les succès d'«Astérix» et «Enfin veuve», une autre comédie semble promise à un triomphe - «Bienvenue chez les Ch'tis» de Dany Boon -, tandis que les Français plébiscitent programmes radio loufoques, one-man-show comiques et blagues idiotes diffusées sur la toile. Décryptage d'un phénomène aux allures de thérapie sociale.


Lire plus par ici.

«Quand on a la chance de faire rire, c'est un don que l'on doit respecter», affirme Dany Boon qui, en quinze ans, est devenu un des piliers de l'humour français. (Vincent Lignier)


lundi 17 mai 2010

La fin de la “génération”?

Un baigneur en feu (TheGiantVermin/Flickr)


Les « non-parents », des gens qui ne veulent pas faire d'enfants. 




La première édition française de la fête des non-parents a réuni, samedi, une joyeuse bande de gens qui ont refusé de procréer.
« Rien n'est plus beau que le sourire d'un enfant posant ses yeux émerveillés sur le monde qui l'entoure. » Beurk, non ? Alors qu'une femme enceinte ressemble à une baleine et un nouveau-né à un Gremlin, l'ambiance générale après 30 ans est à la béatitude devant le-miracle-de-la-vie.
Pour affirmer leur liberté de ne pas se reproduire tout en pratiquant à souhait l'acte qui permet de le faire, une centaine de personnes se sont retrouvées, ce samedi, auComptoir Général à Paris, à côté de ce vilain canal Saint-Martin si complaisant avec les poussettes.
A l'initiative de la Fête des non-parents (une première en France, après une édition belge), on retrouve Théophile de Giraud, auteur de « L'Art de guillotiner les procréateurs », Frédérique Longrée, Corinne Maier, auteur de « No Kid, 40 bonnes raisons de ne pas avoir d'enfants » et Noël Godin, le célèbre entarteur. La présence de ce vieux gros Belge à la voix de stentor, « spécialiste de l'anarchisme » (la dénomination le fait se gondoler), complètement azimuté et qui a entarté BHL à sept reprises, augurait d'une bonne soirée.

Une expo photo de bébés en plastique martyrisés

Bon, au début, c'était bizarre. Une dame brune sympa mais les yeux dans le vide, la quarantaine, m'attrape par le bras et me traîne devant le cabinet de curiosité du Comptoir Général, où elle voit des signes partout :
« Tu vois l'enfant, il est sur du noir, et l'as de pique est déchiré. Le roi regarde du côté de la reine sans tête, parce que la tête de la reine est derrière le roi. C'est comme ces mannequins de lingerie qui n'ont pas de tête, dès que les enfants lèvent les yeux de la poussette, ils voient ça, on les habitue, c'est symbolique. »
OK ouais. J'essaie de ramener la conversation vers quelque chose de sensé. « Vous par exemple, pourquoi vous n'avez pas eu d'enfants ? » « Quand j'ai arrêté la pilule, j'ai senti tous mes ancêtres qui remontaient le long de mon corps. » Ah…
Un peu plus loin, sous une expo photo très étrange de bébés en plastique martyrisés, trois personnes avec trois bières parlent de façon intelligible. Il y a Bruno, la cinquantaine, qui n'aime pas les enfants. « Ma mère est désespérée ! » Ça le fait marrer.
Avis à la maman de Bruno : votre fils n'aime vraiment pas les enfants, ça ne sert à rien de le forcer, surtout que maintenant il sort avec une dame qui en a un donc c'est presque pareil en moins chiant et moins cher.
Bruno discute avec Stéphanie, une femme très jolie à l'air sûr d'elle (je dis ça pour ceux qui pensent que y'a que les moches qui viennent à ce genre de soirée, rapport à la frustration). Stéphanie pense que plus on fait d'études, moins on a envie de se reproduire, ce qui n'est pas faux statistiquement. Elle a préféré privilégier « son confort de vie », même si à 25 ans elle se payait la honte quand sa famille la déguisait en catherinette.
A côté, Stéphane (une fille, même si elle s'appelle Stéphane) a eu un enfant, mais en est « très contente » (ouf). Elle est venue par intérêt pour le dénatalisme écologique.

Pourquoi procréer dans un monde tout niqué ?

En gros, certains écolos pensent que la Terre est un peu étriquée et que la repeupler n'est pas forcément malin, compte tenu des ressources. C'est le sujet du débat de ce soir.
On peut choisir de ne pas avoir d'enfants juste parce qu'on n'aime pas ça, mais aussi pour plein de raisons politiques, comme l'envie de lutter contre la pollution des couches et tout le CO2 produit par les marmots (qui deviendront des gens et pollueront avec leur 4X4), ou parce que c'est absurde de procréer dans un monde tout niqué.
Je croise aussi une dame venue avec dix personnes de OnVaSortir.com, des non-parents qui arborent fièrement une capote accrochée avec du ruban rouge à leur col de veste, un dessinateur de Siné Hebdo qui n'a plus de travail parce que Siné Hebdoc'est fini, qui s'en fout un peu des enfants mais qui est là pour voir Noël Godin, qui est rigolo.
Le débat commence. Théophile de Giraud boit sa bière dans un biberon, ça plaît aux photographes. Corinne Maier :
« Depuis quelques années, la France subit une offensive nauséabonde sur le thème “travail, maternité, identité nationale”. »
Elle, malgré ses deux rejetons ados présents dans la salle, veut affirmer la place des « ne-pas-istes » dans la société. « Jean-Jacques Rousseau était un grand subversif et a abandonné ses enfants à l'assistance publique », rappelle Corinne Maier, même si elle n'appelle pas l'ensemble de la population à imiter le philosophe.
Laure Noualhat, journaliste environnementaliste à Libération, prépare un documentaire sur les « no kids ». Elle cite Pauline Bonaparte : « La première moitié de notre vie est gâchée par nos parents, la seconde par nos enfants. » La clé, pour Laure Noualhat, c'est d'éviter de se reproduire sur une planète pourrie où il n'y a pas assez de place pour tout le monde.
Sur ces propos, Noël Godin déclame : « Pondre des lardons, c'est maso à crever et contre-révolutionnaire, ça gagatise », tonne l'entarteur. « La maternité, c'est la servitude volontaire par excellence. Au même titre que les curés, les flics et les patrons, les parents sont les loufiats du capital. » « Noël président ! » gueule quelqu'un à la fin de son discours. « Les présidents dans la flotte ! » répond Noël, cohérent.

« Mangeons-les ! »

Après, il y a le moment un peu gênant où Xavier Renou, le Désobéissant, accuse tout ce beau monde de malthusianisme et dit que le problème, ce n'est pas les enfants, mais le capitalisme.
Dans la salle, une fracture doublée d'une incompréhension générale apparaît. Heureusement, Laure Noualhat reprend la parole pour dire que l'infanticide est une sagesse quand on n'a ni la contraception, ni l'avortement. Tout le monde trouve ça très courageux, et Noël Godin hurle « Mangeons-les ! »
Là, un prof se lève : « Le meilleur moyen de ne pas avoir d'enfants, c'est de faire comme moi. Devenez prof. » Tout le monde rit. Puis on parle de la grève des ventres, moyen de pression politique qui, si ça se trouve, pourrait marcher. Il paraît même qu'une fois, au Danemark, une centrale nucléaire a été décommandée grâce à ça.
Alors que moi aussi, amusée, je siffle une petite bière, un vieux monsieur me demande de quel journal je viens. « Les Inrockuptibles, vous connaissez ? » « Oui, enfin… surtout mes enfants. »
Camille Polloni.


dimanche 9 mai 2010

Lost Generation?

Riez!!!

Quelques mots-clés pour le thème « Génération(s) »

Dans un article du blog, le 21 avril 2009, vous trouverez les mots-clés pour le thème « Le détour ».

1-     1-  Axe temporel
-          Passé
·         Histoire collective
·         Histoire individuelle
·         Histoire intégrale
·         Mémoire
·         Souvenir(s)
·         Musée
·         Archives

-          Futur
·         Avenir
·         Projet

2-      2- Axe social et sociologique
-          Microsociologie
·         Famille
·         Hérédité
·         Généalogie
·         Amour paternel/filial
·         Crise d’adolescence
·         Conflit de générations
·         Ancêtre/descendant
·         Compagnonnage

-          Macrosociologie
·         Société/ collectivité/ communauté

3-      3- Axes juridique et éthique
·         Filiation/succession/héritage
·         Transmission, dette, trahison
·         Intégration

4-      4- Axe culturel
·         Continuité/rupture
·         Modes-Codes-Références culturelles
·         Film culte, chanson culte, livre culte, objet culte
·         Lectures et relectures/ Inconscient collectif

A mes étudiants : envoyez-moi un mail s’il y a un mot qui vous semble « obscur » J !

Génération yéyé

et


Au début des années soixante, les jeunes découvrent de nouveaux rythmes venus d’outre-Manche et d’outre-Atlantique. A 17 heures, autour du poste à transistors que les parents n’ont pas manqué d’acheter, ils se retrouvent pour écouter «Salut les Copains», qui débute par le «Chouchou de la semaine» avant de proposer, par la voix de Daniel Filipacchi, les succès du hit-parade.
Le jeudi, jour du congé scolaire, ou le dimanche, dans les surprises-parties, ils dansent le rock, le twist, le madison ou le hully-gully sur les succès du 45 tours vinyle qui tourne sur le Teppaz qu’on leur a offert pour Noël ou parce qu’ils ont bien travaillé à l’école. Leurs idoles s’appellent Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Sheila, Françoise Hardy, Frank Alamo et les Beatles. Ce sont leurs «copains», au grand désespoir de parents qu’on appelle les «croulants».
C'est le temps où les familles commencent à panser les blessures d’une guerre d’Algérie qui leur a fait perdre un fils ou un frère, où la France accueille des centaines de milliers de pieds-noirs, obligés de quitter leur terre natale sans espoir de retour.
C'est le temps des pionniers d’une télévision, encore en noir et blanc, de Pierre Sabbagh à Guy Lux en passant par Georges de Caunes, Léon Zitrone, Albert Raisner et Jean-Christophe Averty, de la naissance d’une deuxième chaîne et d’émissions comme «Age tendre et têtes de bois», «Intervilles» ou «Les Raisins verts». Sans oublier des feuilletons passionnément suivis parmi lesquels «Le Temps des copains», «Janique Aimée», «Belle et Sébastien» et «Belphégor».
C'est le temps d’une nouvelle génération de créateurs qui va bouleverser la mode. Parmi eux, Pierre Cardin, Yves Saint Laurent, Daniel Hechter et André Courrèges.
C'est le temps où l’on part en vacances en famille à bord d’une DS, d’une 404 ou d’une R 16, où les robots ménagers commencent à côtoyer, dans les cuisines, machines à laver et réfrigérateurs.
C'est le temps où l’on casse les fauteuils au Palais des Sports et où 150 000 jeunes se retrouvent le 22 juin 1963, place de la Nation, pour une nuit musicale historique. Quelques jours plus tard, dans Le Monde, le sociologue Edgar Morin, maître de recherches au CNRS, analyse ce phénomène et emploie pour la première fois le mot « yé-yé »…
Le livre Chronique des années yéyé raconte la France en ce temps où l’on savourait de nouvelles formes de liberté et un progrès en marche, où l’on parlait d’amour mais pas de chômage, où l’on chantait et dansait, le sourire aux lèvres.

samedi 8 mai 2010

Générations Rock

Le rock naît dans les années 1950 au moment même où la société américaine réalise l’étendue du problème racial qui la divise. Le rock devient le symbole d’une génération et ses différentes évolutions vont-elles aussi être liées aux générations qui vont suivre.

Dès ses premiers riffs, le rock marque les générations. Dans les années 1950, Bill Haley touche à la fois les noirs et les blancs avec son « Rock Around the Clock ».


En 1965, The Rolling Stones traduisent l’insatisfaction générale avec « I Can’t Get no Satisfaction » pendant que The Who crachent au monde des adultes leur hymne « My Generation » (déjà sur ce blog).

L’envie de changer le monde, d’être libre traverse la jeunesse qui se retrouve dans l’hymne de Steppenwolf « Born to be wild », bande originale du film Easy Rider (1969) de Dennis Hopper.


Le début des années 1970 voit l’émergence des scènes hard rock et heavy metal avec des groupes comme Led Zeppelin dont « Stairway to Heaven » va marquer une génération par son mysticisme, Deep Purple qui touche le public en évoquant l’incendie d’une salle de concert dans « Smoke on the water » et Black Sabbath qui draine contestataires et transgressifs avec ses ambiances sataniques et sombres « Paranoid ».



A la fin des années 1970, les Punks hurlent à la face du monde leur « No future » avec pour emblème les Sex Pistols qui prônent « Anarchy in the U.K ».



Chaque ère trouve son groupe représentatif, que ce soit le côté grandiloquent du « Bohemian Rhapsody » (1975) de Queen en accord avec la démesure des années 1970, la new wave de Police qui incarne l’envol technologique des années 1980 ou le hard FM de Europe dont « Final Countdown » marque l’insouciance du milieu des années 1980.



En 1991, « Smells like Teen Spirit » (déjà sur ce blog) de Nirvana envahit les charts et devient l’hymne de la « génération X » qui ne trouve pas sa place dans la société qu’on lui propose.
A la fin de la décennie, Marilyne Manson rassemble des amateurs de rock, de metal et de gothic en fustigeant une Amérique trop puritaine et trop conservatrice. En 1999, « Rock is Dead », en référence au « Dieu est mort » de Nietzsche incarne ce rejet des valeurs établies.


Chaque famille de rock génère des fans qui trouvent en elle un grand frère capable de les mener sur la route de l’existence, soit pendant une période, soit durant toute leur vie.